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Google pénalise le contenu IA ? Ce qu’on sait en Septembre 2025

par | Sep 24, 2025 | SEO, Actualités SEO, Contenu SEO | 0 commentaires

L’IA a bouleversé la création de contenu. En quelques secondes, on peut générer un article de blog, une fiche produit ou un guide complet. Mais Google, lui, ne s’y trompe pas.

Il ne veut pas de ton contenu IA brut : il veut de la valeur réelle.

Et c’est ce que je vend à mes clients, car c’est ce qui fonctionne le mieux à long terme.

Dans ce dossier, on analyse en profondeur l’impact des contenus générés par IA, à la fois du point de vue algorithmique (classement dans Google) et expérience utilisateur (engagement, conversions). Avec, à la clé, des cas concrets de performances… et de contre-performances.

Comment Google traite vraiment le contenu IA ?

Depuis 2023, Google répète la même chose : ce n’est pas la technologie qui compte, mais la qualité.

  • Si un contenu généré par IA est utile, original et fiable, alors il peut se classer.
  • Si un contenu est creux, générique ou produit uniquement pour manipuler les résultats, alors il est déclassé.

En mars 2024, Google a durci le ton :

  • Objectif annoncé : réduire de 40 % le contenu non pertinent.
  • Résultat : 45 % de contenu “poubelle” en moins dans les résultats quelques semaines plus tard.

Concrètement, Google ne fait plus la différence entre “IA” et “humain”. Ce qu’il cible, c’est la production industrielle de textes sans valeur.

2. Les règles claires de Google

Les Quality Rater Guidelines (les consignes données aux évaluateurs humains de Google) ont été mises à jour début 2025.
Un contenu est classé “Lowest Quality” quand :

  • il est généré automatiquement,
  • il n’apporte aucune originalité,
  • il n’offre pas de valeur ajoutée,
  • il sert uniquement à remplir une page.

Danny Sullivan (porte-parole Google Search) l’a rappelé : “Que ce soit écrit par un humain, une IA ou un script, si le but est juste de ranker, Google le verra et agira en conséquence.”

En clair : Google n’est pas anti-IA, il est anti-médiocrité.

3. Cas concrets de contre-performances

L’exemple le plus frappant : CNET.

En 2023, le média tech a publié des articles financiers rédigés par IA. Problème : plus de la moitié contenaient des erreurs, obligeant à corriger 41 articles sur 77. Résultat : scandale médiatique, suspension du programme et perte de crédibilité.

Autre cas : HubSpot.

Leur blog représentait 77 % du trafic du site en 2023. Après les mises à jour de Google ciblant le contenu trop générique, il est tombé à 42 %. Les articles généralistes, loin de leur expertise, ont été les plus sanctionnés.

De nombreux sites d’affiliation qui ont publié des milliers de pages IA ont subi des chutes de 30 à 50 % de trafic en quelques mois.

Le cas blog du modérateur

Le Blog du modérateur ne fait pas exception. On constate que c’est une tendance généralisé des Grands médias qui se sont jeter sur les technologies d’intelligence artificielle pour économiser sur la rédaction d’article.

Le résultat est sans équivoque, une baisse drastique de trafic sur les deux dernières années, depuis que Google s’attaque au problème du SPAM content.

courbe trafic blog du modérateur

Il s’agit d’une preuve flagrante que la qualité est au moins 10x supérieur à la quantité en termes d’impact.

C’est également la raison pour laquelle on voit les réseaux sociaux prendre plus de place dans les SERPs. Les informations des réseaux sociaux générées par les utilisateurs paraissent plus légitimes que celle des sites web automatisés.

L’IA n’est pas mauvaise, elle est juste moyenne en termes de rédaction. Être moyen ne suffit plus en 2025.

4. L’impact sur les signaux utilisateurs

Au-delà de l’algorithme, l’IA influence aussi les signaux de performance :

  • Taux de rebond,
  • Temps passé sur la page,
  • Conversions.

Rebond : fuir face au contenu creux

Les lecteurs détectent rapidement un texte générique ou au style robotique. Ils repartent aussitôt, ce qui se traduit par un taux de rebond élevé.
À l’inverse, quand l’IA sert à enrichir un contenu existant, les résultats sont spectaculaires. Exemple : STACK Media (secteur fitness) a augmenté ses visites de 61 % et réduit son rebond de 73 % en améliorant ses articles avec de l’IA et une intervention humaine.

La leçon à en tirer, préparez vos contenus avant les données à l’IA pour les étoffer, les corriger, les sublimer.

Temps passé : l’IA seule n’accroche pas

Les contenus IA non retravaillés sont souvent plats et lus en diagonale. Le temps moyen chute.
En revanche, les contenus hybrides (IA + relecture et storytelling humains) augmentent le temps passé sur page et l’engagement global.

Conversions : la confiance reste humaine

Un texte généré par IA peut informer, mais il convainc rarement. Les lecteurs jugent les contenus humains plus fiables et engageants.
Exemple positif : Rocky Brands a utilisé l’IA pour optimiser ses mots-clés et sa stratégie de contenu (sans remplacer ses rédacteurs). Résultat : +30 % de revenus SEO et +13 % de nouveaux utilisateurs.

courbe trafic rockybrands

On constate une légère baisse sur la Core Update de Juin mais on voit que peu après, le trafic repars à la hausse, c’est un bon signe de snaté SEO.

5. La leçon à retenir

L’IA est un outil. Mal utilisé, elle produit des montagnes de texte creux, sanctionnés par Google et rejetés par les lecteurs.
Bien utilisée, elle permet de :

  • produire plus vite,
  • enrichir les contenus,
  • booster l’engagement,
  • générer plus de revenus.

Mais une règle demeure : c’est l’humain qui donne du sens, de la crédibilité et de l’âme au contenu.

Google ne rejette pas l’IA. Il rejette le contenu médiocre.
Les gagnants seront ceux qui sauront mixer la puissance de l’IA avec l’expertise humaine.

L’avenir du SEO n’est donc pas “IA vs Google”, mais “IA + Humain vs Contenu médiocre”.

Sources

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